mardi 29 octobre 2013
mercredi 23 octobre 2013
Be.connected is beautifull ?
Lancement de la semaine d'action UNI dans les call centers chez be.connected ce 22 octobre : une centaine de militant-e-s du secteur sont partis ce matin de la Gare du Nord pour rejoindre cette entreprise où jusqu'à présent il n'y aucune représentation syndicale. L'employeur a accueilli les permanent-e-s LBC-CNE, SETCa-BBTK au cœur du plateau où travaillent les télé-opérateurs. Il n' éprouve pas la nécessité de mettre en place des organes de concertation dans son entreprise et considère que ses employés ont de bonnes conditions travail. Les salaires sont ceux de la Commission Paritaire, donc des minima. Il semblerait que le turnover soit faible parmi les employés sous contrat à durée indéterminée mais il a quand même reconnu qu il fonctionne avec 50% de travailleurs intérimaires. Inévitable dans le secteur , ils le disent tous, et pourtant là où nous sommes présents nos équipes syndicales arrivent à conclut des accords pour pérenniser l'emploi !
Nous retenons que la direction de be.connected garde sa porte ouverte aux permanent-e-s pour tout problème de condition de travail que nous souhaiterions lui soumettre.
jeudi 5 septembre 2013
Un Pampers par agent chez IPG pour dénoncer la mesure pause « pipi »
Dans le cadre des actions contre les pratiques liberticides chez IPG Group, les délégués de la CNE en front commun avec les délégués Setca ont lancé une campagne de dénonciation.
En effet cela fait maintenant quelques mois que la direction de cette entreprise de plus de 1200 employés expérimente des pratiques qui ont pour but d’augmenter la productivité des agents. Un Team Manager a eu « l’ingénieuse » idée d’imposer aux agents de ne plus prendre de pause pipi sans autorisation préalable. Pour assurer l’effectivité de cette nouvelle mesure, celui-ci imposait aux agents de s’inscrire via un breaktool (application en ligne). Ce qui avait pour conséquence que l’agent devait attendre son tour et perdait automatiquement un break de 15’. Il perdait donc une tranche de break initialement prévue pour se reposer du stress lié à la prise d’appels téléphoniques (un total de 30’ est accordé pour une journée de 8h).
Pour dénoncer cette situation et éviter que cette pratique ingénieuse (ou plutôt moyenâgeuse) ne soit adoptée par d’autres services de l’entreprise, la délégation syndicale a offert à une centaine d’agents une couche culotte accompagnée d’un tract pour expliquer notre position. Alarmée par notre action, la direction a demandé au Team leader d’annuler cette mesure. Les agents ont apprécié l’action et ont gardé dans leur tiroir le Pampers qui s’est avéré être d’une efficacité implacable.
D’autres actions aussi « ingénieuses » sont dans nos tiroirs, à suivre …
mercredi 4 septembre 2013
WBCC : Le travail syndical porte ses fruits
Grâce au travail syndical le pourcentage d'occupation de personnel à contrat précaire est descendu de 78% à 24,47%. Objectif pour fin 2013, descendre à 15%. WBCC, Wallonie Bruxelles Contact Center, implantée à Herstal, travaille essentiellement pour Voo.
Début 2011, 149 employé-e-s à contrats précaires étaient occupé-e-s dans l'entreprise depuis plus d'un an, voir 36 mois pour certain-e-s. La première démarche efectuée par la délégation syndicale a été de faire respecter la procédure qui consiste à ce qu'elle donne son accord pour l'embauche de travailleurs intérimaires en cas de surcroît de travail. Une Convention collective de travail a ensuite été signée en juillet 2012. Celle-ci prévoit différentes étapes et une procédure à respecter pour progressivement transformer les contrats intérimaires en contrats à durée indéterminée ou pour certains en contrats à durée déterminée.
Une bonne partie du travail est réalisée, reste à persévérer pour atteindre l'objectif !
Début 2011, 149 employé-e-s à contrats précaires étaient occupé-e-s dans l'entreprise depuis plus d'un an, voir 36 mois pour certain-e-s. La première démarche efectuée par la délégation syndicale a été de faire respecter la procédure qui consiste à ce qu'elle donne son accord pour l'embauche de travailleurs intérimaires en cas de surcroît de travail. Une Convention collective de travail a ensuite été signée en juillet 2012. Celle-ci prévoit différentes étapes et une procédure à respecter pour progressivement transformer les contrats intérimaires en contrats à durée indéterminée ou pour certains en contrats à durée déterminée.
Une bonne partie du travail est réalisée, reste à persévérer pour atteindre l'objectif !
mardi 30 avril 2013
Forum Social Mondial à Tunis- mars 2013
La CNE a envoyé une délégation de militant-e-s et permanent-e-s au FSM à Tunis. Parmi les nombreux ateliers auxquels la CNE a participé ou qu'elle a co-animé, l'atelier Call Centers :
Patricia Pinxteren, militante CNE dans le centre d’appel In2Com à Diegem
y participait.
Je viens pour témoigner, comme travailleuse, des problèmes que je rencontre au quotidien. C’est un secteur où on perd sa vie à la gagner. Après quelques années, le corps craque de partout. Troubles auditifs dus aux écouteurs, visuels liés au travail sur écran, maux de dos dus à la station assise prolongée, etc. Moi-même, je souffre de surmenage vocal sévère. Notre réseau organisait aujourd’hui un atelier sur le sujet où nous avons pu mesurer que partout dans le monde, les multinationales épuisent sans scrupule leurs employés." Texte intégral de l'interview
Patricia Pinxteren, militante CNE dans le centre d’appel In2Com à Diegem
y participait.
Je viens pour témoigner, comme travailleuse, des problèmes que je rencontre au quotidien. C’est un secteur où on perd sa vie à la gagner. Après quelques années, le corps craque de partout. Troubles auditifs dus aux écouteurs, visuels liés au travail sur écran, maux de dos dus à la station assise prolongée, etc. Moi-même, je souffre de surmenage vocal sévère. Notre réseau organisait aujourd’hui un atelier sur le sujet où nous avons pu mesurer que partout dans le monde, les multinationales épuisent sans scrupule leurs employés." Texte intégral de l'interview
Visite de Tunisie Telecom
A première vue tout parait idyllique, cafétéria avec frigo, four à micro-onde, le tout dans un espace relativement grand, espaces repos avec fauteuils, espace pour le « 0ne to One » à la discrétion de tous, l’espace de travail isolé par des parois en bois insonores ainsi qu’aux murs et aux plafonds, salle de formation en dehors de l’espace de travail, salle pour les QM.
On peut voir aussi sur les photos, qu’entre les responsables d’équipe (N+1) et l’agent, se trouve une place surélevée qui leur sont réservées.
Au centre de la pièce « plateau », il y a un plan de travail circulaire, réservé aux responsables de projets (N+2), afin d’avoir une vue d’ensemble sur le plateau.
Au centre de la pièce « plateau », il y a un plan de travail circulaire, réservé aux responsables de projets (N+2), afin d’avoir une vue d’ensemble sur le plateau.
Mais au-delà de cet espace de travail qui nous fait rêver, il y a la dureté du travail.
jeudi 25 avril 2013
Un bon préavis ? Tout le monde y a droit !
Les plateaux d'IPG désertés ce jeudi 25 avril en raison de la journée d'actions et de grève des syndicats de ce jeudi 25 avril.
Nous voulons l’harmonisation vers le haut des statuts ouvrier-employé
- Toutes les discriminations entre ouvriers et employés doivent disparaître : pas question qu’un ouvrier soit considéré comme un travailleur de seconde zone ; ni que les employés voient leurs droits diminuer.
- Le préavis des ouvriers doit être aligné sur celui des employés : tous les travailleurs méritent d’être bien protégés contre le licenciement !
- Le préavis de licenciement doit être entièrement payé par les employeurs, et pas par la Sécu : qui casse, paie !
Les délégués CNE d'IPG présents à l'entrée de la société dès l'ouverture ont distribué toute la matinée un folder d'information sur les motivations de l'action. Ils ont été rejoints par d'autres
délégué-e-s de Sitel et Brucall, en grève également.
Nous voulons l’harmonisation vers le haut des statuts ouvrier-employé
- Toutes les discriminations entre ouvriers et employés doivent disparaître : pas question qu’un ouvrier soit considéré comme un travailleur de seconde zone ; ni que les employés voient leurs droits diminuer.
- Le préavis des ouvriers doit être aligné sur celui des employés : tous les travailleurs méritent d’être bien protégés contre le licenciement !
- Le préavis de licenciement doit être entièrement payé par les employeurs, et pas par la Sécu : qui casse, paie !
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