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jeudi 5 septembre 2013

Un Pampers par agent chez IPG pour dénoncer la mesure pause « pipi »


Dans le cadre des actions contre les pratiques liberticides chez IPG Group, les délégués de la CNE en front commun avec les délégués Setca ont lancé une campagne de dénonciation.
En effet cela fait maintenant quelques mois que la direction de cette entreprise de plus de 1200 employés expérimente des pratiques qui ont pour but d’augmenter la productivité des agents. Un Team Manager a eu « l’ingénieuse » idée d’imposer aux agents de ne plus prendre de pause pipi sans autorisation préalable. Pour assurer l’effectivité de cette nouvelle mesure, celui-ci imposait aux agents de s’inscrire via un breaktool (application en ligne). Ce qui avait pour conséquence que l’agent devait attendre son tour et perdait automatiquement un break de 15’. Il perdait donc une tranche de break initialement prévue pour se reposer du stress lié à la prise d’appels téléphoniques (un total de 30’ est accordé pour une journée de 8h).
Pour dénoncer cette situation et éviter que cette pratique ingénieuse (ou plutôt moyenâgeuse) ne soit adoptée par d’autres services de l’entreprise, la délégation syndicale a offert à une centaine d’agents une couche culotte accompagnée d’un tract pour expliquer notre position. Alarmée par notre action, la direction a demandé au Team leader d’annuler cette mesure. Les agents ont apprécié l’action et ont gardé dans leur tiroir le Pampers qui s’est avéré être d’une efficacité implacable.
D’autres actions aussi « ingénieuses » sont dans nos tiroirs, à suivre …

mercredi 4 septembre 2013

WBCC : Le travail syndical porte ses fruits

Grâce au travail syndical le pourcentage d'occupation de personnel à contrat précaire est descendu de 78% à 24,47%. Objectif pour fin 2013, descendre à 15%. WBCC, Wallonie Bruxelles Contact Center, implantée à Herstal, travaille essentiellement pour Voo.

Début 2011, 149 employé-e-s à contrats précaires étaient occupé-e-s dans l'entreprise depuis plus d'un an, voir 36 mois pour certain-e-s. La première démarche efectuée par la délégation syndicale a été de faire respecter la procédure qui consiste à ce qu'elle donne son accord pour l'embauche de travailleurs intérimaires en cas de surcroît de travail. Une Convention collective de travail a ensuite été signée en juillet 2012. Celle-ci prévoit différentes étapes et une procédure à respecter pour progressivement transformer les contrats intérimaires en contrats à durée indéterminée ou pour certains en contrats à durée déterminée.

Une bonne partie du travail est réalisée, reste à persévérer pour atteindre l'objectif !