mardi 21 septembre 2010
Retour au calme chez Sitel
jeudi 9 septembre 2010
SITEL accuse ses travailleurs
Ce mardi matin, les délégués de la CNE et de la LBC ont mené une action d’information des travailleurs de Sitel, suite à une vague de licenciements (13 employés) invoquant la faute grave.
La direction de Sitel, plutôt que d’ouvrir le dialogue, a simplement confirmé l’exclusion de ces travailleurs. Pire, elle les accuse d’être « en dessous des standards de qualité de l’entreprise » et de « ne pas saisir les chances qui leur sont offertes de s’améliorer ».
C’est inacceptable.
Outre le fait que ces accusations ne répondent pas à la définition juridique de la « faute grave », ce sont des années de management déficient qui ont conduit l’entreprise dans la crise :
- en quelques mois, plusieurs hauts dirigeants ont quitté Sitel suspendus à de jolis parachutes
- la gestion quotidienne du personnel est inspirée des Temps Modernes de Charlie Chaplin et de 1984 de George Orwell. C’est l’infantilisation des employés, les contrôles absurdes, les hiérarchies tatillonnes, l’investissement insuffisant dans la formation… qui sont à la base des problèmes rencontrés par Sitel.
Si Sitel veut augmenter ses standards et retrouver la confiance de ses clients, c’est en investissant dans le personnel qu’il y arrivera, et pas en considérant ses employés comme des kleenex.
Une conciliation est prévue ce lundi 13 septembre 2010 à 16.00 heures au Ministère de l’emploi. Sitel a donc 3 jours pour retrouver le sens du mot respect.
lundi 6 septembre 2010
SITEL : licenciements pour faute grave
Les syndicats ne sont pas non plus d’accord avec ceux qui abusent du système. Mais on ne peut pas accepter que tout le monde soit mis dans le même sac.
Sitel devait faire un screening de la totalité du personnel, mais ce processus a complètement foiré.
Par exemple: des collègues ont reçu la même lettre à cause de leur ringtime, alors que la direction sait très bien qu’un problème technique est à l’origine de cette situation.
Les syndicats ont essayé à plusieurs occasions de corriger cette situation, mais la direction fait la sourde oreille. Pire, elle a entrepris de licencier purement et simplement une série d’employés, en invoquant la faute grave !
Devant l’impossibilité de négocier plus avant, et devant les menaces subies par le personnel, le front commun syndical (LBC-CNE-BBTK) a décidé de demander une conciliation au Ministère de l’Emploi. Si celle-ci échoue des actions seront organisées !